Mon ami Olive est tombé en amour avec l'Italie, le pays, la musique, le cinéma... il ne jure plus que par eux... il a raison... il m'a fait découvrir ce clip et c'est, comment dire, toute la triste joie de vivre de nos voisins qui déboule, plus les souvenirs, plus l'enfance cinéphile... plus tout le reste, merci Olive !
Cinéma,Musique... Mon ami Francis Ryck... Un court-métrage, "Claudius"... Un lien vers mon myspace music... Poèmes et vidéos... Philippe de Broca... Skorecki
vendredi 27 août 2010
L'Italie
Publié par pierrino 27 à 03:50 0 commentaires
lundi 12 avril 2010
Pour Valérie
Poème pour Valérie
Est-ce que Val elle rit
Là où elle est Valérie
Le Banc d'Arguin se couvre et se découvre
Toujours et encore
Sans elle
Au gré des marées
Est-ce que Val elle rit
Là où elle est Valérie
Car son rire
Ô son rire, si vous saviez
Il lui ressemblait tant
Et sa joie
Sa vie quoi
Est-ce que Val elle rit
Là où elle est Valérie
Car ici
Abandonnée de sa famille
Une mère, un fils
Vautours crapuleux à vomir
Il lui en a fallu de la force
Pour se lever le matin
Cultiver son jardin
Avec l'énergie du désespoir
D'une fin annoncée
Heureusement que Bruno était là
Est-ce que Val elle rit
Là où elle est Valérie
Dans son paradis imaginé
Tel qu'elle me l'a décrit
Une mer claire vert-émeraude
Bordée de sable fin
Elle peut danser de nouveau
Enfin
Bronzer et puis nager
Sortir de l'eau en s'ébrouant
Je la vois
Je la sens
Lorsque je serai down
Trop ramollo, trop raplapla
Je sentirai son souffle
Doux, sur mon épaule
Elle me donnera sa force
Avec plus de tendresse
Plus de douceur même
Que de son vivant
Car ses coups de gueule pouvaient être féroces
Est-ce que Val elle rit
Là où elle est Valérie
Elle est là
Autre part
Bien vivante
On ne l'oubliera pas
Non
On l'aimait trop pour ça
Est-ce que Val elle rit ?
Publié par pierrino 27 à 18:48 0 commentaires
samedi 27 mars 2010
Comme un air frais et léger de renouveau
aujourd'hui j'ai beaucoup pensé à Yves (Francis Ryck). Paris avait comme un air doux et frais de port du sud et ça sentait vraiment le printemps malgré le vent et la fraîcheur. j'ai continué à faire un peu de vide parmi mes livres, cd et dvd qui s'entassent n'importe comment dans mon chez-moi-roulotte. grâce à Olive, je connais un endroit avenue de Clichy où l'on peut vendre ce genre de choses, où le patron est sympa et où ils ne sont pas trop voleurs. résultat des courses 34,10 €. j'ai donc décidé de les dépenser illico et suis allé au Wepler. certes, je n'avais pas fait un cambriolage comme au début de "Prière de se pencher au dehors" (de toute façon, je n'avais pas suffisamment faim pour me taper un gigantesque plateau comme eux), non, j'avais juste vendu du trop plein, du superflu, de l'inutile. le Wepler propose une formule à 18,90 maintenant, c'est nouveau. la baisse de la tva. une entrée un plat ou un plat et un dessert. j'ai pris six huîtres et une choucroute aux poissons (saumon et haddock, une merveille !), et une demie d'un chablis délicieux. vous n'allez pas le croire mais le tout m'a coûté exactement 33,80 €. voilà. CQFD. profiter de ces petits moments que vous offre l'existence. il n'y a que ça au fond. et, autre chose, entre hier et avant-hier, j'ai vu quatre films. ça ne m'était pas arrivé depuis une éternité. bon, peut-être qu'il y avait plus de films à voir que d'habitude selon mes critères et mes envies mais quand-même, c'est un signe. le signe peut-être de la sortie de l'hiver. enfin. de la sortie d'un hiver beaucoup plus long pour moi que juste celui de cette année. cette année où je vais avoir cinquante ans. un âge décent pour être vraiment qui l'on est sans craindre les jugements, les critiques de toutes sortes. un âge où l'on serait de plus en plus enclin à dire "merde" à l'inopportun. je vais continuer mon adaptation de "Fissure" de mon ami Ryck et essayer de finir un roman commencé il y a déjà bien longtemps. j'ai aussi le synopsis de "Prière..." qui traîne quelque part et qui ferait vraiment, j'en suis persuadé, un bon petit film bulle de champagne. voilà. il faut que ça bouge d'abord en moi pour que ça puisse bouger hors de moi. sur ma table de nuit, Bukowski côtoie "Conversations avec Dieu" de Neale Donald Walsh et "Les confessions" de Saint-Augustin. mais c'est bien Bukowski qui m'inspire ici ce refus de la majuscule après le point. un détail, une broutille. non, un début, une saine rébellion. lire Bukowski, auteur considéré (à raison) comme noir et désespéré me donne la pêche et, paradoxalement, une forte envie de vivre là où Drucker et son émission du dimanche naphtalinisée me donne envie de me coucher et de mourir. oui, décidément aujourd'hui, il y avait quelque chose dans l'air qui me donnait envie de renaître à moi-même.
Publié par pierrino 27 à 18:40 2 commentaires
mercredi 17 février 2010
Tristesse
Publié par pierrino 27 à 02:41 0 commentaires