GODARD GODARD GODARD GODARD
GOD ART ART GOD DARD GO DARD DARE DARE GO GO
Une vénération bien réelle pour ce film! Même les godardophobes peuvent l'aimer ce film, ainsi qu' "A bout de souffle" et peut-être "Pierrot le fou" et puis quoi?
Godard est le seul cinéaste abstrait au monde... il est en avance sur tout...
Le grand malentendu, c'est de le taxer de cinéaste intello...alors qu'il est avant tout érudit! Godard, ce sont ceux qui ne l'aiment pas qui en parlent le mieux... ou ceux qui l'aiment vraiment avec le coeur... Bien souvent, j'ai entendu de pseudo spécialistes parler de Godard avec un air pincé du cul de ceux qui savent... Conneries et foutaises... Si vous n'êtes pas touché par une toile abstraite, on pourra vous faire des commentaires jusqu'à la Saint- Glinglin, vous en saurez un peu plus mais vous n'aimerez pas pour autant...
Godard m'a souvent (pas toujours!) touché au coeur... c'est comme ça, ça ne s'explique pas. Et souvent, lorsque des fans de Godard parlent de lui, j'ai l'impression que l'on ne parle pas de la même personne...
Je me souviens de "France/tour/détour/deux enfants..." en 77, une mini-série pour la télé. Je regardais ça avec fascination... et pourtant... une petite fille qui se sert du lait au ralenti, un homme qui court sur une piste d'athlétisme sur une chanson de Ferré... Ne me demandez-pas! Ca m'a marqué... c'est comme ça...qu'est-ce que j'aimerais que l'on édite tout ça en dvd un jour!
JLG, je l'ai abandonné il y a un petit moment déjà et pourtant il est encore là, bien présent..."Le petit soldat", "Bande à part", "Vivre sa vie", "Masculin-Féminin", "Sauve qui peut la vie","Prénom Carmen","Week-End", "Made in U.S.A", "Je vous salue Marie","Une femme est une femme"(sa version des "Jeux de l'amour" de de Broca, mais j'ai juré de ne pas en parler là tout de suite, plus tard de Broca, plus tard, c'est l'heure de ma piqûre, je vous expliquerai)... J'aime l'émotion que me procure Godard et quand il m'ennuie, car ça arrive bien sûr, eh bien je passe mon chemin, comme au musée devant une toile qui ne me parle pas!
Et puis Godard, quand il parle du cinéma ou de son travail, c'est tellement jouissif!
Cinéma,Musique... Mon ami Francis Ryck... Un court-métrage, "Claudius"... Un lien vers mon myspace music... Poèmes et vidéos... Philippe de Broca... Skorecki
lundi 31 décembre 2007
GODARD
Publié par pierrino 27 à 04:46 5 commentaires
Le regard de France Dougnac
Qu'est-elle devenue France Dougnac?
P.S : excusez la qualité de la vidéo mais elle est faite maison dans la pure tradition artisanale.
Pas évident d'avoir la web cam dans une main, la télécommande du lecteur dvd et la souris de l'ordinateur dans l'autre.
Publié par pierrino 27 à 00:35 26 commentaires
dimanche 30 décembre 2007
Myspace Music
J'ai une adresse Myspace Music
http://www.myspace.com/pierresimonet
où vous pouvez aller écouter quelques uns de mes essais musicaux.
La personne avec laquelle je suis sur la photo s'appelait Brian Medlin.
Philosophe Australien, professeur à l'université d'Adélaïde, leader du mouvement de protestation anti-guerre du Vietnam, poète... et... beau-père de mon ex grand-amour (Reb, qui chante sur le deuxième morceau).
Lorsque j'ai lu son texte "Yesterday I called around", j'en suis instantanément tombé amoureux. J'ai essayé de le mettre en musique. J'espère que vous aimerez le résultat...
Vous pouvez visualiser les paroles en cliquant sur "Lyrics".
Brian nous a quitté le 27 Octobre 2004.
Il n'a jamais entendu la chanson. J'espère qu'il l'aurait aimé!
Hello Mate! I miss you.
Publié par pierrino 27 à 19:25 3 commentaires
AUDIARD
Déjà la Seine charrie des poissons morts.
Il n'y a plus qu'à s'asseoir sur un banc et attendre. La fin du monde est pour dimanche.
Le plus tôt sera le mieux.
Ils ont tondu Quenotte le dernier jour d'août 44.
C'est déjà loin, mais je me souviens. Je me souviens de tout. On l'appelait Quenotte à cause de ses incisives qui lui donnaient une drôlerie d'écureuil. C'était une gentille et fidèle amie. Ses parents tenaient un "Charbons, Vins, Liqueurs" rue Saint-Jacques, tout près du Val-de-Grâce. Il y avait des margotins et de l'anthracite dans la petite vitrine et une porte verte.
La bombe, l'énorme, la super H, pétera un de ces matins! C'est sûr, c'est écrit.
/......../ - il paraît indispensable d'énoncer les règles de ce qui, sinon, pourrait avoir l'apparence d'un jeu... car je n'ai pas du tout l'esprit à jouer... un certain temps déjà que je ne joue plus... à rien... depuis qu'une auto jaune a percuté une pile de pont sur l'autoroute du Sud et qu'un petit garçon est mort.
"La nuit, le jour et toutes les autres nuit"
Michel Audiard
C'était aussi ça Audiard! Un superbe écrivain avec un talent à la Céline!
Il vient de perdre son fils dans un accident et il mélange sa douleur présente avec ses souvenirs de la libération. Un grand livre! Trouvez-le! Lisez-le!
Publié par pierrino 27 à 04:06 1 commentaires
La jurisprudence "Pépé le Moko"
(à mes parents avec tout mon amour)
On passait "Pépé le Moko" à la télévision. Je ne sais plus trop l'âge que j'avais mais je n'étais pas vieux. Ce devait être peu de temps après que j'aie vu "La Strada".
J'avais regardé avec mes parents plus de la moitié du film.
Et puis il m'ont envoyé me coucher car j'avais école le lendemain.
Je ne l'ai pas supporté ; j'ai pleuré presque toute la nuit d'avoir été privé de la fin du film.
Du coup, en toute intelligence, mes parents ont décidé que, dorénavant, si je voyais le début d'un film, j'aurais le droit, de fait, d'en voir la fin.
Vous vous doutez bien que je me suis toujours arrangé par la suite pour voir le début des films.
Cet évènement sonna le début de ma carrière de cinéphile et m'aida à gagner quelques places au concours d'entrée à Louis-Lumière lorsque je racontai l'histoire à Pierre Maillot, professeur d'écriture de scénario et examinateur à l'oral de l'examen qui me demanda, pendu à mes lèvres, si j'avais finalement réussi à voir la fin.
Je le rassurai et lui racontai tout en détail.
Je fus finalement accepté et intégrai l'école mais ça, c'est une autre histoire!
Publié par pierrino 27 à 03:36 0 commentaires
La Strada
J'avais neuf ans. C'était à la télé et le cinéma entrait dans ma vie par la grande porte. J'avais aimé les petites chicaneries que "Le fou" (Richard Basehart) faisaient à Zampano (Anthony Quinn) tout au long du film... Puis Le Fou meurt et , plus tard, on apprend que Gelsomina (Giulietta Masina), qui avait accompagné Zampano sur les routes, est morte elle-aussi... et Anthony Quinn se retrouve à la fin, seul sur la plage. Il regarde le ciel et semble comprendre, pour la première fois de sa vie, l'horreur de sa misérable existence. J'ai pleuré, avec mes larmes d'enfant, sur les larmes de cet adulte... Je n'ai jamais tout à fait retrouvé l'émotion pure de cette âme enfantine mais le cinéma ne m'a jamais quitté et ne me quittera jamais...
Bizarrement, après ça, même enfant, je n'ai jamais accroché aux dessins animés de Walt Disney, leur préférant toujours des films avec de vrais êtres humains... Fellini m'avait fermé la porte d'un cinéma de l'enfance me propulsant illico et sans égard directement dans un cinéma adulte encore bien plus magique à mes yeux !
Publié par pierrino 27 à 02:58 3 commentaires
vendredi 28 décembre 2007
Send in the clowns (Merci Louis)
Chanson magnifique dont il faut absolument comprendre le texte... ou du moins essayer. Et comme je ne suis pas chien, je vous le communique après les vidéos.
Pour ceux qui, comme moi,seraient tombés amoureux de cette chanson, le blog Skorecki, dont je donne l'adresse en bas de page, s'impose. Il y a plusieurs versions sublimes, une explication de texte par Stephen Sondheim (l'auteur-compositeur) lui-même, bref, un must de l'ami Louis!
Dame Judi Dench
Isn't it rich?
Are we a pair?
Me here at last on the ground,
You in mid-air.
Send in the clowns.
Isn't it bliss?
Don't you approve?
One who keeps tearing around,
One who can't move.
Where are the clowns?
Send in the clowns.
Just when I'd stopped opening doors,
Finally knowing the one that I wanted was yours,
Making my entrance again with my usual flair,
Sure of my lines,
No one is there.
Don't you love farce?
My fault I fear.
I thought that you'd want what I want.
Sorry, my dear.
But where are the clowns?
Quick, send in the clowns.
Don't bother, they're here.
Isn't it rich?
Isn't it queer,
Losing my timing this late
In my career?
And where are the clowns?
There ought to be clowns.
Well, maybe next year.
Publié par pierrino 27 à 13:28 2 commentaires
jeudi 27 décembre 2007
You're a Lady (Spéciale dédicace)
J'ai hésité à mettre cette vidéo avant de réaliser que mes réserves étaient plus suspectes que le clip lui-même, un peu difficile par moment, et pour cause.
Pourtant, ni complaisance, ni voyeurisme... non, simplement une magnifique interprétation d'une magnifique chanson avec, dans les choeurs, des gens... "différents".
C'est notre regard qui doit changer... Je réfléchis tout haut... et tout seul... mais les commentaires éventuels sont les bienvenus.
Du coup, je m'en veux un peu de ne toujours pas avoir vu le film dont le dvd traîne sur une de mes étagères!
RECTIFICATIF : Je m'en veux d'autant plus que, si je l'avais vu, mes réserves seraient tombées d'elles-même puisqu'il s'agit apparemment d'un jeu où chacun doit trouver l'idiot, le clown qui est en lui... tous ces gens étant tout à fait normaux... difficile de le deviner!
Un double merci à Yves S., destinataire de cette dédicace, de m'avoir expliqué que mon malaise n'avait pas lieu d'être et de m'avoir dévoilé le pot aux roses!
Mais, du coup, et en dernière analyse, mon malaise n'a-t-il vraiment pas lieu d'être?
(Dédicace à Yves S. Merci de m'avoir fait découvrir ce clip. Courage pour tes trads! Tu sais que je prendrai plaisir à les lire! A très vite!)
Publié par pierrino 27 à 19:35 2 commentaires
Tant qu'il y aura Woody
Le cinéma? Ou le rêve de cinéma comme dit Louis?
Et quand les deux se confondent?
"I'm through with love" est bien évidemment chanté originellement par Marilyn dans "Some like it hot" mais comme You Tube me l'a refusé, vous devrez vous contenter de cette version aérienne poéticomique...
Publié par pierrino 27 à 00:08 1 commentaires
dimanche 23 décembre 2007
Julie Gayet
Publié par pierrino 27 à 00:40 7 commentaires
vendredi 21 décembre 2007
Publié par pierrino 27 à 04:55 2 commentaires
Jeff Beck
L'orchestre s'éclate... Jeff aussi. L'osmose improbable a lieu... l'émotion est là non? Et voir jouer un maître d'aussi près est un rêve de guitariste.
Publié par pierrino 27 à 02:38 5 commentaires
Bibi Tanga et Le professeur inlassable
Ah ce Jean!! Jamais là où on l'attend! La musique est un sacerdoce! Il n'empêche! Je passerais bien lui faire un petit coucou un de ces quatre au Professeur!
Je ne devrais pas dire ça d'un ami mais j'ai acheté, depuis que j'ai posté cette vidéo, cet album du Professeur Inlassable et de Bibi Tanga.
J'en aime l'idée, la démarche, mais il m'a un peu déçu!
S'il vous plaît, écoutez et achetez son premier album! Il est beaucoup plus beau, plus risqué, plus authentique, plus fou, plus magique, plus frais, plus insouciant, moins commercial, moins opportuniste! Excuse moi Jean!
Publié par pierrino 27 à 01:55 1 commentaires
Touch and go / Would you
C'est top ce riff de trompette! En même temps, le clip vaguement underground est sympa aussi.
Publié par pierrino 27 à 01:25 1 commentaires
vendredi 14 décembre 2007
Funérailles Francis Ryck
Vous pouvez aller faire un tour à l'adresse suivante pour lire mon premier blog.
Un sujet qui me tenait à coeur.
http://pierrino27.blog.fr/
Publié par pierrino 27 à 23:16 0 commentaires
Publié par pierrino 27 à 20:00 0 commentaires
Poèmes
J'ai écrit ces petits poèmes il y a... quelques années déjà !
Ma seule lettre d'amour
Dans un sac envolée
Gare de Lyon en plein jour
Et jamais retrouvée
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Tout simplement s'asseoir quelque part en silence
En vidant l'intérieur de toutes ses tempêtes
Oublier un instant jusqu'à son existence
Sentir le monde entier, bien vivant dans la tête
Laisser faire ses pensées, ne pas lutter contre elles
Comme d'une rivière regarder le courant
Etre un petit maillon d'une chaîne infinie
La parcelle d'un géant au corps qui nous englobe
Que l'on ne sait nommer faute de le connaître
Mais nous fait devenir le frère de tous les êtres
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Que j'aime le regard du dauphin quand il rit
Petit bouddha des mers ta sagesse résonne
Aux oreilles des hommes qui ne t'ont pas compris
Et qui s'évertueront à percer ton mystère
D'humour et de non-dit
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A regarder les choses sans vouloir les nommer
Dégageant sa conscience du moindre sentiment
Retrouvant le regard naïf du nouveau-né
On arrive un instant à regarder vraiment
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Dans les nuits infinies de solitude froide
Où la beauté des choses ne fait plus frissonner
Mon coeur qui est ouvert à bien d'autres éclats
Je t'attends
Au fond des mille bouteilles qui m'ont accompagné
Anesthésiant le mal que ton absence inflige
Et pour tous les baisers que je n'ai pas donnés
Je t'attends
Pour éviter la mort de l'amour qui se perd
Pour donner sans avoir l'impression de prêter
Et partager ensemble des océans d'étoiles
Je t'attends
Pour ne plus m'arrêter sur de noires inconnues
Qui prirent impunément ce qui t'est réservé
Et bafouèrent notre amour avant même qu'il ne naisse
Je t'attends
Pour me perdre radieux dans ton regard sans fin
Et pour te voir sourire rien qu'à me regarder
Pour nous faire un enfant, l'écouter s'amuser
Je t'attends
C'est sûr les dieux là-haut cherchent à m'éprouver
Les jours passent sans toi augmentant ma souffrance
Mais je sais que je t'aime, que depuis ma naissance
Je t'attends
Publié par pierrino 27 à 17:08 3 commentaires
Skorecki
Amis de Libé et autres, je suis allé sur le blog de Louis Skorecki aujourd'hui. Je ne ratais pas une chronique de ce magicien fou des mots, ciné-fils, mélomane and so on... Un peu fou, un peu crispant parfois, mais vivant et passionné! Libé n'a plus Skorecki mais son blog est une caverne d'Ali Baba magique et attachante. Allez-y! skorecki.blogspot.com
Publié par pierrino 27 à 17:00 1 commentaires