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dimanche 10 février 2008

Tim & Jeff Buckley ( Le facteur sonne toujours deux fois )

C'est l'histoire tragique d'un père et d'un fils qui ne se sont pas trouvés de leur vivant et qui se sont finalement rapprochés par la musique... et par la mort.
Ils ont tous deux, d'ores et déjà, marqué l'histoire du rock (ou de la pop music, appelez ça comme vous voulez!).

J'ai d'abord découvert le fils, Jeff.
Ca a commencé par des discussions nocturnes entre mon ami Olive, lorsqu'il venait dîner à la maison, et mon ex chérie australienne Reb. Ils parlaient ensemble de Jeff Buckley que je ne connaissais absolument pas et ça me soûlait, même si je l'étais probablement déjà, vues les heures tardives et embrumées des dites discussions.
Ce qu'ils en disaient me donnait envie.
J'ai donc acheté l'album "Grace" et ça a été un choc, comme tous ceux qui connaissent Jeff Buckley pourront aisément le comprendre.
(Les autres le comprendront, j'espère, en voyant cette vidéo!)
Filmé ici à "Nulle part ailleurs", il interprète la chanson-titre du seul album officiel en studio qu'il ait fait. Et quel album! Il fait partie des incontournables de l'histoire du rock.
Avoir le cd de "Live at Sin-é" me paraît également indispensable si vous aimez Jeff Buckley!
Ce qu'il envoie, seul avec sa Telecaster, est pure magie.

Jeffrey Scott Buckley naît le 17 novembre 1966 à Anaheim dans le comté d'Orange County, en Californie. Il est éduqué par sa mère, la pianiste et chanteuse panaméenne Mary Guibert, divorcée de son père, le musicien et chanteur éclectique Tim Buckley. Ce dernier ne connaît que très peu son fils, (ils ne se seront vus que quelques fois) mais lui dédie deux morceaux : "I Never Asked To Be Your Mountain" et "Dream Letter". Il meurt d'une overdose en 1975, à vingt-huit ans ; Jeff n'en a que neuf.
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Jeff est remarqué lors d'un hommage à son père, le 26 avril 1991. Il attire lors de cette soirée l'attention du public en jouant des chansons de son père. Son morceau le plus remarqué est son interprétation a cappella de "Once I Was", titre de son père, avec lequel il aura toujours entretenu d'ambigüs sentiments.
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Jeff cherche à acquérir de l'expérience et à se produire seul. Avec l'aide d'une amie, Rebecca Moore, il trouve l'occasion de jouer le lundi au Sin-é café. Il s'y installe petit à petit comme artiste résident pour y interpréter surtout des reprises, de Bob Dylan, Nina Simone, Édith Piaf ou encore Van Morrison mais aussi quelques-uns de ses titres.
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Le 29 mai 1997, le groupe rejoint Jeff Buckley à Memphis pour une deuxième tentative d'enregistrement de "My Sweetheart The Drunk". Jeff Buckley a composé plusieurs nouvelles chansons dont il est très satisfait et est très excité à l'idée de les enregistrer. Il pense également réenregistrer certaines chansons issues de la précédente session.
Attendant leur arrivée, Jeff Buckley se promène au bord de la Wolf River, boueux affluent du Mississippi avec son ami Keith Foti et décide d’aller se baigner, tout habillé. Après le passage d’un bateau à roues, il disparaît dans les eaux. Son corps est retrouvé dans le Mississippi six jours plus tard.
(Extraits de
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeff_Buckley)



Le père, je l'ai découvert par une amie australienne de Reb.
Merci Merryl de m'avoir fait écouter, lors d'une soirée mémorable à Adelaïde, "Greetings from L.A" que je considère encore comme l'Album à avoir de Tim Buckley même s'il est un peu à part, plus soul, plus funky que ce qu'il faisait d'habitude. Je n'ai pas trouvé ce que je voulais de cet album sur You Tube mais...
Ce qui suit est malgré tout fort beau et tout à fait représentatif de l'immense talent du bonhomme.

2 commentaires:

Lionel Eskenazi a dit…

Jeff Buckley est passé deux fois à nulle part ailleurs. Je n'y étais pas cette fois-ci, par contre je l'ai filmé la fois suivante (est-ce trouvable sur you tube ?), il était seul et chantait le magnifique Hallelujah de Leonard Cohen. C'était un grand moment d'émotion, plutôt bien filmé par Don Kent. Il se trouve que j'adore Hallelujah, c'est une chanson sublime (en particulier la version de John Cale en 1992). Il y a un deuxième album studio de jeff Buckley (Sketches For My Sweetheart The Drunk), paru après sa mort, mais qui correspond à son 2ème disque, enregistré peu avant sa mort. Je le trouve passionnant et je te le conseille ainsi que tous les disques de son père, dont je suis fan de longue date (en particulier : Happy Sad).

pierrino 27 a dit…

Oh oui, je sais Lionel! J'ai tout sur Jeff car je suis devenu un fan absolu. Je n'ai pas compté le deuxième album dans les "officiels" car il n'a pas pu le valider puisqu'il est mort avant sa finalisation. C'est bel et bien un album posthume.
J'aime énormément Tim également ; j'ai "Dream letters", "Greatings from L.A" donc, le cd qui a réuni "Tim Buckley" et "Goodbye and hello" et je vais m'acheter "Happy sad" au plus vite!
Si je trouve ce que vous avez fait avec Don Kent sur You Tube, je te tiens au courant.