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lundi 24 mars 2008

The Darjeeling Limited

Tout était pourtant réuni pour que ce lundi de Pâques soit vite oublié, ou, pire, classé comme de sinistre mémoire.
Une pluie ininterrompue sur Paris, un ciel gris et bas, le froid dû à un vent glacial... bref, sinistre je vous dis !
Et puis finalement, c'est tout le contraire! Wes Anderson a éclairé cette journée de son éclatant talent. Les critiques étaient dithyrambiques ce qui n'est, hélas, pas bon signe pour le plaisir à venir tant on risque la déception après de telles annonces péremptoires ! C'est un peu ce qui m'est arrivé dernièrement avec There will be blood qui m'a au final un peu déçu, malgré le talent évident et intact de Paul Thomas Anderson (tiens, c'est amusant cette homonymie ! ) et quelques images fortes et inoubliables.
Mais revenons à notre film.
Trois frères qui ne se sont pas vus depuis un an (l'enterrement de leur père), se retrouvent à l'occasion d'un voyage en Inde.
Drôle, imaginatif, léger, émouvant, profond, tendre, déjanté, dépaysant, humain, brillant, nostalgique, familial (fraternel même en l'occurrence!)... envoûtant (ah ça oui, j'allais l'oublier celui-là!)... Jubilatoire !!
Une façon de filmer toujours juste. Ah, ces travellings et panos rapides, ces ralentis jamais vulgaires !
Les trois acteurs (Owen Wilson, Jason Schwartzman, Adrien Brody) sont parfaits.
Courez voir ce film !
Et si vous n'aimez pas... eh bien ... tant pis pour vous !
Dès le court-métrage prologue à Paris, la magie opère.
Car Wes Anderson semble être francophile. Apparemment, il vit une partie de l'année à Paris.
C'était le premier film que je voyais de ce monsieur.
Ce qui est sûr, c'est que ce ne sera pas le dernier car je vais m'atteler à voir ses premiers films au plus vite.

En sortant du cinéma, j'ai retrouvé la pluie et le froid et suis rentré chez moi le coeur content. Je me suis fait un thé chaud.
Du Darjeeling ! ... mon thé préféré !
Mais ça n'a rien à voir.

En prime, je vous mets une chanson de la bande-son qui ne vous quittera plus lorsque vous aurez vu le film.
Cette chanson de Peter Sarstedt a été numéro 1 des charts anglais pendant plusieurs semaines en 1969... année de naissance de Wes Anderson.
Elle est étrange cette chanson ; une musique légère, quoique nostalgique, sur un texte d'une réelle profondeur... ça définit bien le film.

p.s : Evidemment que le côté kitsch et ringard est assumé. Attendez d'avoir vu le film avant de juger.


Peter Sarstedt Where do you go to My Lovely

You talk like Marlene Dietrich
And you dance like Zizi Jeanmaire
Your clothes are all made by Balmain
And there`s diamonds and pearls in your hair
You live in a fancy apartment
Of the Boulevard St. Michel
Where you keep your Rolling Stones records
And a friend of Sacha Distel
But where do you go to my lovely
When you're alone in your bed
Tell me the thoughts that surround you
I want to look inside your head
I've seen all your qualifications
You got from the Sorbonne
And the painting you stole from Picasso
Your loveliness goes on and on, yes it does
When you go on your summer vacation
You go to Juan-les-Pins
With your carefully designed topless swimsuit
You get an even suntan, on your back and on your legs
When the snow falls you're found in St. Moritz
With the others of the jet-set
And you sip your Napoleon Brandy
But you never get your lips wet
But where do you go to my lovely
When you're alone in your bed
Tell me the thoughts that surround you
I want to look inside your head, yes I do
Your name is heard in high places
You know the Aga Khan
He sent you a racehorse for chistmas
And you keep it just for fun, for a laugh haha
They say that when you get married
It'll be to a millionaire
But they don't realize where you came from
And I wonder if they really care, they give a damn
Where do you go to my lovely
When you're alone in your bed
Tell me the thoughts that surround you
I want to look inside your head
I remember the back streets of Naples
Two children begging in rags
Both touched with a burning ambition
To shake off their lowly brown tags, yes they try
So look into my face Marie-Claire
And remember just who you are
Then go and forget me forever
But I know you still bear the scar, deep inside, yes you do
I know where you go to my lovely
When you're alone in your bed
I know the thoughts that surround you
`Cause I can look inside your head

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