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mercredi 30 avril 2008

Coup de gueule... A propos de "Ca$h" d'Eric Besnard

Je n'ai jamais eu une tendresse particulière pour les critiques de cinéma. Surtout pas pour ceux qui se cantonnent à dégommer un film en trois phrases assassines ou jeux de mots foireux. J'ai et j'aurai toujours plus de respect pour le tâcheron de service qui a souvent mis plusieurs années de sa vie à monter son film aussi nul soit-il que pour le plumitif qui le descendra en deux secondes, parfois sans-même l'avoir vu ! Je préfère le critique qui se coltine l'art difficile de l'enthousiasme, qui donne envie d'aller voir un film, qui sait expliquer pourquoi c'est bien, pourquoi il aime. C'est d'ailleurs ce que j'essaie de faire ici sur ce blog... parler de mes enthousiasmes du mieux possible.
Il y a quatre noms qui sortent du lot pour moi. Il y a eu, avant tout le monde, Jean-Louis Bory qui savait tellement faire partager ses émotions... Je l'adorais et l'écoutais beaucoup... La vie l'a tué. Il y a bien évidemment Gérard Lefort que j'aime beaucoup. Même si je suis loin d'être toujours d'accord avec lui, le lire est toujours un plaisir. Je suis obligé d'avouer que je suis un peu passé à côté de Daney que je découvre maintenant. J'avais aussi vu une émission fabuleuse prêtée par un ami où il parle seul face à la caméra et que j'adorerais revoir. Il avait déjà l'air malade sur ces images.
Et puis il y a Louis Skorecki qui est hors-norme, qui s'auto-proclame seul et dernier véritable critique, qui agace, séduit et qui est abondamment cité sur ce blog. Il était ce qui restait de Libé pour moi, voilà. Je me précipitais sur ses chroniques et n'achetais plus ce journal que pour lui. Il reste Lefort me direz-vous ? Oui, mais bon... tellement épisodique... Et puis le coeur n'y est plus vraiment. J'achète toujours Libé le mercredi par habitude ou par acquit de conscience. Skorecki, lui, est presque devenu un ami virtuel !
Tout cet avant-propos pour quoi au juste ?
Pour m'excuser d'avance car je vais dire du mal et jouer les critiques que je n'aime pas.
Je vais dire à Monsieur Eric Besnard, auteur du film Ca$h, que l'on ne peut pas se réclamer de de Broca ou même de Verneuil quand on n'a pas le sens du rythme. Je viens de voir son film. Déjà, Eric Besnard a écrit le scénario tout seul comme un grand, ERREUR mon bon Monsieur ! de Broca disait : "je ne pense pas que mon univers personnel suffise à intéresser le spectateur, c'est pourquoi j'aime m'entourer des autres, car mon univers plus celui d'untel et d'untel etc. là, ça peut commencer à devenir intéressant !". Eh oui ! Il y a un gros secret là-dessous ! Vous n'avez pas écrit un scénario, vous avez écrit une histoire, pas honteuse d'ailleurs et qui aurait pu se suivre avec plaisir et presque se suffire à elle-même si vous aviez eu ce sens du rythme qui vous fait cruellement défaut. C'est pas compliqué une comédie ! ça s'accélère. Chez vous, les personnages sont des stéréotypes qui n'existent pas et, beaucoup plus grave, il n'y a pas de vision, pas de point de vue. Je commence à réentendre le nom de de Broca, par- ci, par-là, jusque dans la bouche d'Akhenaton rappeur d'I Am dans "Première" qui dit aimer les cinéastes de comédie comme Oury ou de Broca. Mais comment est-ce possible ? Comment peut-on décemment mettre ces deux cinéastes dans le même panier ? de Broca m'avait confié qu'il n'aimait pas Oury car il n'avait pas de point de vue, aucune vision ! Oh comme je suis d'accord !
C'est plutôt très bien que "Bienvenue chez les Ch'tis" ait battu "La grande vadrouille". Dans le premier, il y a une certaine humanité au moins... c'est déjà ça ! Le succès colossal du film de Danny Boon est à rapprocher de la liesse qui suivit la victoire de l'équipe de France au Mondial de 1998. L'assimilation Nord-Sud faisant place au Black-Blanc-Beur... Dans les deux cas, une jolie bouffée d'oxygène et un rappel à l'humain. Dans le même temps, Thomas Langman se ramassait plus ou moins avec son essai de multinationale européenne astérico-obélixienne. Tout n'est peut-être pas perdu finalement !
Pour finir donc, trois conseils à Eric Besnard pour la prochaine fois, s'il s'attelle à une nouvelle comédie :
1) Ne pas écrire seul (quand est-ce que les cinéastes comprendront enfin qu'il est mille fois plus dur de réussir une comédie qu'un drame et qu'il n'y a pratiquement pas d'exemple de bonne comédie écrite seul !)
2) Essayer d'avoir un point de vue sur l'histoire et sur les personnages
3) Accélérer le tempo... Prendre des cours de danse peut-être !

Et surtout surtout ne pas se réclamer de mon idole Philippe de Broca.
Voilà, j'ai dit à peu près tout ce que j'avais à dire et, désolé si j'ai été un peu cash !

p.s : j'ai beau lire et relire cet article, je ne peux m'empêcher de penser que je suis définitivement plus à l'aise dans l'amour que dans la détestation... On ne se refait pas !

jeudi 3 avril 2008

Merci qui ?

Oui je sais, ça devient lourd !
Mais j'adore ce qui suit !
Deux pures merveilles !
Est-ce de la Country, du Folk, du Blues Rural ? Je ne sais pas, on s'en fout des étiquettes de toute façon, mais c'est de l'émotion en barre en tout cas.
Et, devinez où j'ai trouvé ça ?
Non ? Vous ne trouvez pas ?
Vous, vous êtes nouveau sur ce blog !
Oui oui... encore lui. Encore Louis.
Merci Skorecki !

Steve Young Alabama Highway


Il est vraiment très émouvant ce vieux black qui pleure !
Il faut dire que la chanson...

Townes Van Zandt Waitin'around to die