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samedi 27 mars 2010

Comme un air frais et léger de renouveau

aujourd'hui j'ai beaucoup pensé à Yves (Francis Ryck). Paris avait comme un air doux et frais de port du sud et ça sentait vraiment le printemps malgré le vent et la fraîcheur. j'ai continué à faire un peu de vide parmi mes livres, cd et dvd qui s'entassent n'importe comment dans mon chez-moi-roulotte. grâce à Olive, je connais un endroit avenue de Clichy où l'on peut vendre ce genre de choses, où le patron est sympa et où ils ne sont pas trop voleurs. résultat des courses 34,10 €. j'ai donc décidé de les dépenser illico et suis allé au Wepler. certes, je n'avais pas fait un cambriolage comme au début de "Prière de se pencher au dehors" (de toute façon, je n'avais pas suffisamment faim pour me taper un gigantesque plateau comme eux), non, j'avais juste vendu du trop plein, du superflu, de l'inutile. le Wepler propose une formule à 18,90 maintenant, c'est nouveau. la baisse de la tva. une entrée un plat ou un plat et un dessert. j'ai pris six huîtres et une choucroute aux poissons (saumon et haddock, une merveille !), et une demie d'un chablis délicieux. vous n'allez pas le croire mais le tout m'a coûté exactement 33,80 €. voilà. CQFD. profiter de ces petits moments que vous offre l'existence. il n'y a que ça au fond. et, autre chose, entre hier et avant-hier, j'ai vu quatre films. ça ne m'était pas arrivé depuis une éternité. bon, peut-être qu'il y avait plus de films à voir que d'habitude selon mes critères et mes envies mais quand-même, c'est un signe. le signe peut-être de la sortie de l'hiver. enfin. de la sortie d'un hiver beaucoup plus long pour moi que juste celui de cette année. cette année où je vais avoir cinquante ans. un âge décent pour être vraiment qui l'on est sans craindre les jugements, les critiques de toutes sortes. un âge où l'on serait de plus en plus enclin à dire "merde" à l'inopportun. je vais continuer mon adaptation de "Fissure" de mon ami Ryck et essayer de finir un roman commencé il y a déjà bien longtemps. j'ai aussi le synopsis de "Prière..." qui traîne quelque part et qui ferait vraiment, j'en suis persuadé, un bon petit film bulle de champagne. voilà. il faut que ça bouge d'abord en moi pour que ça puisse bouger hors de moi. sur ma table de nuit, Bukowski côtoie "Conversations avec Dieu" de Neale Donald Walsh et "Les confessions" de Saint-Augustin. mais c'est bien Bukowski qui m'inspire ici ce refus de la majuscule après le point. un détail, une broutille. non, un début, une saine rébellion. lire Bukowski, auteur considéré (à raison) comme noir et désespéré me donne la pêche et, paradoxalement, une forte envie de vivre là où Drucker et son émission du dimanche naphtalinisée me donne envie de me coucher et de mourir. oui, décidément aujourd'hui, il y avait quelque chose dans l'air qui me donnait envie de renaître à moi-même.