Cinéma,Musique... Mon ami Francis Ryck... Un court-métrage, "Claudius"... Un lien vers mon myspace music... Poèmes et vidéos... Philippe de Broca... Skorecki

mardi 25 mars 2008

Ryck for ever


Je travaille beaucoup sur ce blog... aussi.

Encouragements et commentaires seraient les bienvenus.

http://francisryck.blogspot.com/

Carl Hiaasen / Yves Sarda


Tout commence toujours par une histoire d'amour... ou d'amitié...
Au fond, c'est pareil ! L'amitié n'est que de l'amour sans sexe... cette définition un peu primaire n'est pas si conne que ça, après tout !
Ma découverte de Carl Hiaasen me vient d'en haut, de première main comme qui dirait. Quoi rêver de mieux que d'être initié à Hiaasen par son traducteur himself. Yves Sarda, puisque c'est de lui qu'il s'agit est mon ami depuis... (mince, je ne sais plus... je n'ai pas la mémoire des dates, lui oui ! presque deux ans ou plus, je ne sais pas... c'est plutôt bon signe cette vague idée de s'être toujours connus ...). Un petit resto de la rue Biot, hélas fermé à présent. Moi, seul à ma table... non, je ne trouve pas ça triste une personne seule au resto... c'est triste si la personne est triste, sinon...
Lui, avec une amie, qui parle de Woody Allen. Woody is my lucky charm. Il fut déjà en son temps le déclencheur de mon amitié avec Paul, le chef-op d'Egoyan dont je vous parlerai plus tard.
Yves est devenu mon ami assez vite. Etait-ce déjà lors de notre discussion ce soir là? Il est devenu mon ami de façon presque évidente, au niveau purement humain, avant que je ne réalise qu'il était un très bon traducteur, avant que je ne réalise qu'il était encore plus cinéphile que moi... Il a même gagné à Monsieur Cinéma ce qui, pour moi, représente un exploit non négligeable... Vous vous rendez compte, c'était l'époque où il fallait pouvoir dire oui entre cinq à sept fois sur sept pour pouvoir gagner. A des questions du style, un film américain de 1959 d'Arthur Penn avec paul Newman... Oui, bon, celle là est plutôt facile car j'ai choisi une question à laquelle je pouvais répondre mais vous voyez l'idée.
Mais revenons à Carl Hiaasen ! Il a fait l'objet d'un article dossier dans Le Point qui s'étonnait du manque de notoriété de l'auteur de par chez nous. Quand on a lu le bonhomme, on ne peut que souscrire. Il y a un petit côté frères Coen chez cet homme là ! C'est drôle et cruel en même temps... et totalement barje la plupart du temps. Toutes les histoires se passent à Miami et l'auteur est un écolo militant et acharné, consterné par l'appât du gain qui défigure sans vergogne les beautés naturelles de la Floride, et qui se défoule dans des histoires cathartiques.
Commencer à lire du Hiaasen est très dangereux car vous pouvez vite devenir accro.
D'ailleurs, tel que vous me voyez, et étant dans le secret des dieux, j'attends le prochain avec impatience même si je sais que ces abrutis d'éditeurs ont massacré le titre une fois de plus. Le prochain Hiaasen qui s'appelle Nature girl en anglais va sortir chez nous sous ce titre incroyable et génialement niais de Croco d'île.
Va comprendre Charles ! Je suis bien placé pour savoir qu'Yves a proposé des traductions de titres assez superbes qui n'ont pas été retenues.
J'ai découvert Hiaasen avec Pêche en eau trouble. C'était un bon début, je pense, même si ce livre n'est pas sur mon podium. En même temps, un podium n'a que trois places et il n'y a pas de Hiaasen que je n'ai pas aimé.
Les places sont chères !
Lisez-le, vous ne le regretterez pas ! Il existe en poche. Vous pouvez taper quasiment au hasard. Méfiez-vous tout de même, il a aussi fait des livres pour enfants (sûrement très bien aussi mais toujours pas lus mais ça viendra).
A part le sus-cité, vous pouvez essayer de vous dégotter Mal de chien, Jackpot, L'Arme du crocodile, Cousu main, De l'orage dans l'air, Fatal Song, Queue de poisson... Je les ai tous lus et aimés ! Bizarrement, il n'a eu qu'une adaptation au cinéma et c'est Striptease de sinistre mémoire. Du coup, je ne l'ai pas encore lu celui-là malgré les exhortations d'Yves m'expliquant que le roman n'a rien à voir, que c'est tellement mieux! ... Je me doute. Mais je ne peux me sortir de la tête les images de Demi Moore dansant à poil, grotesque... Un mauvais film peut faire tellement de dégât finalement !
Voilà, je voulais vous parler de Hiaasen et de mon ami Yves par la même occasion. En fait, c'est une idée qui germe depuis un petit moment déjà et ce blog pourrait me servir de ballon d'essai. J'aimerais écrire un petit recueil de nouvelles qui s'appellerait Des nouvelles de mes amis et où je parlerais de mes amis donc... J'y réfléchis.
Vous serez très vite informés.
p.s : le titre du prochain Hiaasen sera en fait Croco Deal (oui Yves, je suis d'accord, c'est pire et le mien était plus poétique ! ) et sortira le 22 mai .

lundi 24 mars 2008

The Darjeeling Limited

Tout était pourtant réuni pour que ce lundi de Pâques soit vite oublié, ou, pire, classé comme de sinistre mémoire.
Une pluie ininterrompue sur Paris, un ciel gris et bas, le froid dû à un vent glacial... bref, sinistre je vous dis !
Et puis finalement, c'est tout le contraire! Wes Anderson a éclairé cette journée de son éclatant talent. Les critiques étaient dithyrambiques ce qui n'est, hélas, pas bon signe pour le plaisir à venir tant on risque la déception après de telles annonces péremptoires ! C'est un peu ce qui m'est arrivé dernièrement avec There will be blood qui m'a au final un peu déçu, malgré le talent évident et intact de Paul Thomas Anderson (tiens, c'est amusant cette homonymie ! ) et quelques images fortes et inoubliables.
Mais revenons à notre film.
Trois frères qui ne se sont pas vus depuis un an (l'enterrement de leur père), se retrouvent à l'occasion d'un voyage en Inde.
Drôle, imaginatif, léger, émouvant, profond, tendre, déjanté, dépaysant, humain, brillant, nostalgique, familial (fraternel même en l'occurrence!)... envoûtant (ah ça oui, j'allais l'oublier celui-là!)... Jubilatoire !!
Une façon de filmer toujours juste. Ah, ces travellings et panos rapides, ces ralentis jamais vulgaires !
Les trois acteurs (Owen Wilson, Jason Schwartzman, Adrien Brody) sont parfaits.
Courez voir ce film !
Et si vous n'aimez pas... eh bien ... tant pis pour vous !
Dès le court-métrage prologue à Paris, la magie opère.
Car Wes Anderson semble être francophile. Apparemment, il vit une partie de l'année à Paris.
C'était le premier film que je voyais de ce monsieur.
Ce qui est sûr, c'est que ce ne sera pas le dernier car je vais m'atteler à voir ses premiers films au plus vite.

En sortant du cinéma, j'ai retrouvé la pluie et le froid et suis rentré chez moi le coeur content. Je me suis fait un thé chaud.
Du Darjeeling ! ... mon thé préféré !
Mais ça n'a rien à voir.

En prime, je vous mets une chanson de la bande-son qui ne vous quittera plus lorsque vous aurez vu le film.
Cette chanson de Peter Sarstedt a été numéro 1 des charts anglais pendant plusieurs semaines en 1969... année de naissance de Wes Anderson.
Elle est étrange cette chanson ; une musique légère, quoique nostalgique, sur un texte d'une réelle profondeur... ça définit bien le film.

p.s : Evidemment que le côté kitsch et ringard est assumé. Attendez d'avoir vu le film avant de juger.


Peter Sarstedt Where do you go to My Lovely

You talk like Marlene Dietrich
And you dance like Zizi Jeanmaire
Your clothes are all made by Balmain
And there`s diamonds and pearls in your hair
You live in a fancy apartment
Of the Boulevard St. Michel
Where you keep your Rolling Stones records
And a friend of Sacha Distel
But where do you go to my lovely
When you're alone in your bed
Tell me the thoughts that surround you
I want to look inside your head
I've seen all your qualifications
You got from the Sorbonne
And the painting you stole from Picasso
Your loveliness goes on and on, yes it does
When you go on your summer vacation
You go to Juan-les-Pins
With your carefully designed topless swimsuit
You get an even suntan, on your back and on your legs
When the snow falls you're found in St. Moritz
With the others of the jet-set
And you sip your Napoleon Brandy
But you never get your lips wet
But where do you go to my lovely
When you're alone in your bed
Tell me the thoughts that surround you
I want to look inside your head, yes I do
Your name is heard in high places
You know the Aga Khan
He sent you a racehorse for chistmas
And you keep it just for fun, for a laugh haha
They say that when you get married
It'll be to a millionaire
But they don't realize where you came from
And I wonder if they really care, they give a damn
Where do you go to my lovely
When you're alone in your bed
Tell me the thoughts that surround you
I want to look inside your head
I remember the back streets of Naples
Two children begging in rags
Both touched with a burning ambition
To shake off their lowly brown tags, yes they try
So look into my face Marie-Claire
And remember just who you are
Then go and forget me forever
But I know you still bear the scar, deep inside, yes you do
I know where you go to my lovely
When you're alone in your bed
I know the thoughts that surround you
`Cause I can look inside your head

dimanche 23 mars 2008

Harmonica

J'ai acheté un harmonica récemment.
Commencer la pratique d'un instrument et voir ça peut provoquer deux réactions totalement opposées : 1) une soif avide et excitante d'apprendre ou. 2)... laisser tomber !
Je ne jouerai jamais comme lui, c'est une certitude, ok ! Et alors?
J'aime son jeu, son humour.
Loin de me décourager, il me donne envie d'apprendre... Le peu que je sortirai de ce petit instrument sera déjà une victoire...

Buddy Greene