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mercredi 30 janvier 2008

La grande illusion

La grande classe. La façon dont Fresnay regarde sa montre avant de tomber.
J'ai lu adolescent un livre sur Jean-Pierre Melville qui racontait qu'il se baladait un jour dans la rue avec un ami et qu'il a remarqué un homme de dos qui ressemblait à Von Stroheim... il a crié : "Boeldieu, I beg you, man to man, come back!" ; l'homme s'est retourné et... c'était vraiment Eric Von Stroheim.



Ce film est évidemment cher à mon coeur, en dehors du fait que c'est objectivement un chef-d'oeuvre, car il y a Pierre Fresnay et que Fresnay est irrémédiablement rattaché à mon oncle Claude.
Le fait de savoir que, dans la vraie vie, c'est lui qui a fermé les yeux de Pierre Fresnay donne, pour moi, à cette scène une puissance particulière.
(Un peu plus à venir)



Quant à cette scène, elle me fait pleurer à chaque fois!

3 commentaires:

Arguin a dit…

Un des rares films en noir et blanc que je supporte encore , tellement il est bien !!!

Lionel Eskenazi a dit…

Jean Renoir est un de mes cineastes préférés. j'ai vu (et revu) tous ses films. La Grande Illusion (son seul grand succès public, critique et international) est incontestablement un très grand film, mais personnellement mon film préféré de Renoir, c'est La Règle du Jeu. Un film en noir et blanc (n'en déplaise à certains !), comme la plupart des chefs d'oeuvre de l'histoire du cinema.

pierrino 27 a dit…

Ah, voilà! Mon blog commence à me plaire! Forum où chacun exprime ses opinions! Je suis un peu beaucoup obligé d'être d'accord avec toi là-dessus. Mon oncle, qui était un peu excessif, disait même qu'il n'y avait de chef-d'oeuvre qu'en noir et blanc, assertion que je peux comprendre mais que je ne partage pas. Mais comment tourner le dos à "La nuit du chasseur", "La vie est belle", "Casablanca", "Le port de l'angoisse", "Citizen Kane" etc... On pourrait remplir deux-cents pages!
En ce qui concerne "La règle du jeu", je suis d'accord sans l'être (et il va bien falloir que je complète cet article sur "La grande illusion" au plus vite). A chaque fois que je parlais de "La grande illusion", on (entendez les cinéphiles patentés, et non, ça n'est pas une insulte Lionel!) me balançait "La règle du jeu" dans les gencives comme s'il n'y avait pas photo. Quand j'aurai le courage d'écrire ce que je dois écrire, j'espère qu'il semblera évident que l'on puisse aimer ces deux films à égalité!
Je vous (te) demande juste un peu de patience